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HABITAT ET PROJETS URBAINS

OXYGÈNE : nouveau pôle d’activités aux Ajoncs sur l’ancien site S20

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Pôle Habitat et Projets Urbains

Ludovic Ouvrard, Responsable

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OXYGÈNE : nouveau pôle d’activités aux Ajoncs sur l’ancien site S20

LSH et Oryon dévoilent le programme de réindustrialisation de l’immense friche S20, située sur la ZA des Ajoncs à La Roche-sur-Yon. Un projet d’envergure qui donne naissance à un nouveau pôle d’activités intitulé OXYGÈNE. Initié par l’investisseur LSH et bénéficiant de l’accompagnement d’Oryon, en tant qu’AMO (Assistant à Maitrise d’Ouvrage), le site devrait implanter ou relocaliser des entreprises, d’ici fin 2024.

 

Un site à vocation économique proposant des solutions d’implantation diversifiées et attractives

OXYGÈNE a pour vocation à accueillir des entreprises industrielles et logistiques mais également des entreprises artisanales. Les 20 hectares réhabilités au service du développement économique vont offrir des solutions d’implantation à la fois foncières et immobilières.

Le programme proposera 2 types d’offres :

- des terrains nus à bâtir allant d’une surface de 2 900 m² à 7 200 m² pour accueillir des projets de construction neufs,

- des bâtiments entièrement réhabilités proposés à la location ou à l’achat, soit environ 50 000 m² répartis en 8 cellules de 600 à 36 000 m².

A terme, de nouvelles entreprises pourront s’installer et développer leurs activités économiques au sein d’un site « propre », entièrement désamianté et dépollué, bénéficiant d’infrastructures modernes et adaptées à leurs besoins. Certaines entreprises ont déjà signifié leur intérêt pour ce site et leur souhait de s’y implanter.

 

Un projet d’envergure au service de l’économie locale

30 Millions d’euros d’investissements seront nécessaires à la réindustrialisation de cette friche, qui comprend actuellement 60 000 m² de bâtiments datant d’un autre temps, bâtis avec d’anciennes normes de construction, amiantés et pollués. Certains de ces bâtiments seront réhabilités, d’autres démolis.

C’est la société LSH, basée à Saint-Herblain, gérée par Laurent Sambron, qui s’est portée acquéreur du site. LSH qui investit dans des projets atypiques depuis plusieurs décennies a saisi l’opportunité de rachat de cette friche en concertation étroite avec La Roche-sur-Yon Agglomération. Le vaste programme de réindustrialisation va contribuer à l’attractivité économique de la ZA des Ajoncs et plus globalement à celle du territoire de La Roche-sur-Yon Agglomération. D’autant qu’il concorde avec la politique de ZAN (Zéro Artificialisation Nette) demandée par l’État. En effet, cette collaboration gagnant-gagnant va permettre au territoire d’apporter de nouvelles solutions d’implantation aux entrepreneurs tout en limitant l’expansion urbaine, préservant ainsi ses terres agricoles.

 

Un projet complexe confié à Oryon

Cette requalification constitue un projet complexe de par sa dimension, ses infrastructures existantes et son niveau de pollution. Face à ce projet défi, LSH a fait appel à Oryon afin de bénéficier d’une expertise en gestion de requalification de friches. Oryon a ainsi été sollicité en tant qu’AMO (Assistant à Maitrise d’Ouvrage) pour piloter le programme qui s’étale sur 3 ans.

La première étape du projet consistait à poser un diagnostic au travers d’études environnementales. L’objectif était alors d’estimer les mesures de dépollution à mettre en œuvre pour la réhabilitation du site industriel. Ces études ont été orchestrées par Oryon en collaboration avec les organismes étatiques. Les travaux de mise en sécurité du site démarrent officiellement le 30 janvier 2023 et constituent la première phase opérationnelle de la réindustrialisation. Après quoi les travaux de dépollution, de désamiantage et de déconstruction pourront commencer, suivis par les travaux d’aménagement de réseaux et voiries. L’objectif étant d’accueillir des entreprises fin 2024.

 

Une renaissance industrielle pour ce site chargé d’histoire

C’est une véritable page de l’histoire de l’économie locale qui se tourne avec la réindustrialisation de ce site dont les premières entreprises se sont installer il y a plus d’un siècle. Un lieu emblématique à proximité de l’aéroport qui a vu défiler des hommes et des femmes à la production d’avions puis d’électroménagers à l’après-guerre. Dans les années 1980, le site, alors occupé par Esswein, a accueilli plus de 2 000 salariés sur les chaînes de montage. L’entreprise fondée en 1945 par le vendéen Jean Esswein pour la fabrication de pièces automobiles, s’est lancée 10 plus tard dans l’électroménager. A une époque glorieuse où les ménages s’équipent en masse, 300 000 lave-vaisselles sortent de ses usines.

 

Pourquoi intituler ce projet « OXYGÈNE » ?

Le « 20 » de S20, dernier occupant du site, lu à l’envers se transforme en « 02 » comme l’O2, molécule chimique de l’oxygène. Elle-même renvoie à la notion d’air et d’aérien, rapport à la proximité avec l’aéroport, et à la notion de pureté et de purification induite par la dépollution. L’oxygène indispensable à la vie symbolise également la nouvelle vie dont l’ancien site S20 va bénéficier et donc, pour ainsi dire, le renouveau.


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